Né en 1953 à Louviers (Eure), Pascal Cribier est un cancre, qui quitte l’école à 14 ans pour travailler dans un studio de photos publicitaires. Il est jeune, très beau avec ses yeux d’un bleu éclatant, roule en bolide, multiplie compétitions de kart, gagne sa vie comme mannequin pour les magazines, est aussi à l’aise avec le peuple que l’aristocratie. Il entre aux Beaux-Arts en 1972, obtient en 1978 son diplôme d’architecture. Ce qui lui fera dire : « Je ne sais si je suis paysagiste, architecte ou jardinier. » Disons jardinier, terme qu’il préférait, parce qu’il respectait le terrain et son histoire, les gens qui y vivent aussi. Parce qu’il était un érudit des plantes, qu’il mariait avec une audace inouïe, ou portait une attention extrême à l’écoulement des eaux, alors que tant de paysagistes dessinent comme s’ils faisaient face à une feuille blanche. Quand il a exposé son travail, à l’espace Electra, à Paris, en 2008, il a mis en évidence une souche avec toutes ses racines. Et fondé en 2012 les Rencontres botaniques de Varengeville-sur-Mer (Seine-Maritime), pour favoriser le dialogue entre jardiniers et scientifiques.
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Marche Consciente dans les Jardins.
Cette approche originale de la marche est à la fois une méditation dans l'action et un Yoga de la marche pour faire aussi un pas vers soi. La marche consciente, entendue comme Art de marcher, mais aussi comme méditation dans l'action est le fait d'être centré, corps et esprit, dans l'instant présent et de tout voir comme si c'était la première fois, mais également comme chemin de connaissance de soi, élément essentiel de cette démarche. Si la planète Terre est le cadre idéal pour la marche et l ́aventure, elle est aussi le lieu idéal de l ́aventure intérieure, la seule qui puisse désaltérer la soif d ́Absolu de l ́Homme moderne. |